Delphine Duforest Ratier est membre du réseau international d'innovation et de prospective. Elle obtient son diplôme d'architecture à l’université de Luminy à Marseille en 1993. Dès la fin de ses études, Delphine se lance dans la rénovation d’appartements du vieux Toulon. Elle ne cessera depuis lors d’explorer l’histoire architecturale de la cité pour laquelle elle détient une expertise reconnue. Delphine est mandatée chaque année par le Conseil en Architecture, Urbanisme et Environnement (CAUE) du Var lors de journées européennes du patrimoine et des journées nationales d’architecture pour faire visiter au public la vieille ville dont elle connait l’histoire ancienne, les ruelles étroites et les nombreux monuments. Elle effectue des missions identiques lors des mêmes occasions pour la ville d’Hyères.
Intéressée par les nouvelles formes d'habitat, Delphine interviendra sur différents projets d’habitat collectif issus de la promotion privée durant la décennie 90. A Paris, dans le cadre de l’agence Cédric et Pierre Vigneron qui réalise de grands ensembles, et à Toulon ou Cannes sur de projets d’immeubles collectifs de dimensions plus réduites pour lesquels elle mènera des études de faisabilité.
De 2001 jusqu'en 2005, Delphine sera expatriée au Kosovo où son époux est diplomate. Ce sera pour elle l’occasion de découvrir l’architecture ancienne albanaise, notamment celle de l’époque ottomane, qui fait l’objet de rénovations importantes au début des années 2000. Elle contribuera également au nouvel élan de l’architecture au Kosovo en participant à l’organisation de différents évènements comme l’exposition sur l'architecture du 20ème siècle qui se déroulera à Pristina ainsi qu’à une conférence sur l'architecture méditerranéenne à la faculté d'architecture de Pristina récemment ré-ouverte.
Son retour en France en 2006 sera l’occasion du lancement de son activité d’architecte en exercice libéral. Depuis lors, Delphine a essentiellement orienté ses travaux sur la construction de logements individuels ou collectifs bien que quelques chantiers marquants aient été l’occasion d’élargir son champ de compétences. Ce sera le cas, de 2008 à 2010, d’une mission de programmation pour la création d’un domaine de l’Enfance et de la Famille à Nice à l’initiative de la Caisse d’Allocations Familiales des Alpes Maritimes en lien avec la Direction Départementale de l’enfance et de la Famille (DDEF des Alpes Maritimes). Cette mission l’amènera à travailler avec de nombreux partenaires, afin de proposer un bâti au plus proche des problématiques de l’enfance en difficulté et de la parentalité et des objectifs de ce projet. Dans un tout autre registre, la réalisation de 15 maisons BBC Effinergie dans l’écoquartier innovant d’ENTREVERT à la Valette du Var, livré en juin 2013, premier éco-quartier du Var. Ce chantier important sera l’occasion de développer ses compétences en matière de construction écologique. Dans la même ligne, elle réalisera des études pour la construction de maisons en bois en explorant les possibilités d’utilisation de ce matériau et les aspects économiques qui s’y rattachent.
Depuis quelques années elle travaille sur des bâtiments d’intérêt patrimonial comme la réhabilitation du sémaphore du Cap Bénat, pour le transformer en un éco-musée et créer deux logements et la rénovation d’un bâtiment appartenant au Diocèse Fréjus Toulon le centre Newman à Hyères. En parallèle de ses activités, Delphine anime depuis 2007 des ateliers en milieu scolaire pour le compte du Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et de l'Environnement (CAUE) du Var. Elle intervient également en hôpital pour les enfants hospitalisés du CHITS hôpital Sainte Musse. En 2019 elle a été sollicitée par l’association syndicale des propriétaires du Cap Bénat pour prendre les fonctions d’architecte conseil du Domaine
Le parcours de Delphine depuis ses débuts professionnels est donc orienté selon deux axes convergents. Celui de l’humain, qui est placé au cœur de ses réalisations afin de garantir des productions architecturales adaptées à ceux qui vont les utiliser, avec une recherche constante, fonctionnelle comme esthétique, de l’harmonie des lieux avec les gouts et les besoins de ces personnes. Le second axe renvoie à l’histoire des constructions mais sous l’angle essentiel de la compréhension des processus humains qui y ont participé.
L’architecture de Delphine doit donc être qualifiée de sensible et généreuse tout en étant profondément marquée par la rigueur indispensable à la responsabilité qu’elle engage dans ses travaux.
